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Tout Simplement Nousse...
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8 décembre 2008

Ta bouche, tes baisers...

5g3ks3lwEndormie, étendue en travers du lit avec un simple drap sur le corps. Couchée sur le ventre, la tête reposant sur le bord légèrement penchée vers le bas, la nuque offerte …
Après une approche silencieuse, s’abaissant jusqu’à moi, tes lèvres s’étaient posées sur mon cou. Un léger frémissement et, par petits déplacements successifs de la tête, livrait mon cou aux baisers qui parcouraient ma chair tiède et tendre depuis la naissance des cheveux jusqu’au contour de l’oreille. N’épargnant aucun recoin, ils s’aventurèrent jusqu’à l’épaule qu’ils dénudèrent laissant apparaître cette ligne qui menait à l’autre partie du dos…
Ils remontèrent jusqu’à la nuque parcourant les mêmes contrées symétriques, repassaient, revenaient, pour repartirent ensuite vers les zones dorsales encore vierges de caresses et qui frissonnaient sous l’avancée saccadée de ce frottement humide et chaud qui frôlait à peine sans s’attarder nulle part, passant furtivement, humectant sur son passage cette peau lisse légèrement brunie. Ils descendaient par petites touches saccadées, remontant parfois pour mieux redescendre, titillant aux passages les flancs parcourus de tremblements. Ils restèrent un peu en contrebas de la pente et traversaient en un lent va-et-vient cette partie sensible dont les roulements voluptueux poussaient à la débauche. Ils frôlaient la naissance de cette fente séparant deux collines de chair chaude qui vibraient dans l’obscurité, s’écartaient en offrande et se rapprochaient fermant la voie et prolongeant l’attente.

Tes lèvres pourtant ne voulant quitter ce lieu de délice s’attardèrent passant et repassant laissant échapper une fine bave pour permettre le glissement; elles remontaient sur les pentes redescendaient goûter le petit orifice l’entrouvrant légèrement et remontant sur le versant opposé, revenant passer la pointe humide et charnue qui s’attardait sur cette chair légèrement rosée et la caressait, pénétrant de temps à autre la petite cavité qu’elle creusait avec délicatesse...

Dans une poussée d’excitation, tes baisers grimpèrent brusquement sur ces rondeurs charnues où ils devinrent de délicates petites morsures pour mieux goûter la chair tiède. S’égarant sur ces monticules animés d’un roulis enivrant, ils sautaient de l’un à l’autre pardessus la fissure crispée et remontant vers le dos vinrent soudain buter contre son ouverture qui s’entrouvrit légèrement invitant à l’aventure. Ils pénétrèrent dans cet évasement qu’ils remontaient avec une frénésie d’humidité et de souffle chaud au fur et à mesure que s’entrouvrait la voie comme une vallée interdite éloignant ses versants devant les sortilèges, et où les frottements prenant un peu plus de violence devenaient râpement. Enfin cette bouche en sueur buta sur un morceau de chair ronde irisée qu’elle étreignit en une légère morsure à laquelle répondit une plainte sourde de concupiscence déclenchant un écartement subit du vallon facilité par la cambrure et qui lui offraient toute une destinée.

Enfin comblée, ayant suffisamment fatigué cet iris, ta bouche en furie continua sa course folle vers la source suintante qui luisait dans la pénombre comme une bouche exaltée que ce corps gémissant et cambré offrait à celle qui tardait à venir. Celle-ci comprenant l’invitation, troublée par la demande, en pris possession avec fureur et la pénétrait avec violence. Elle n’en émergeait que pour happer le petit bout de chair en feu qui se blottissait dans la commissure, l’enveloppant dans ses mandibules, le rejetant pour mieux le dévorer à nouveau, elle glissait sur toutes les chairs les frictionnant, les aspirant ou les pénétrant avec fureur... Ces deux bouches se cherchaient, s’abandonnaient pour enfin se rejoindre et se frottaient avec une frénésie de plus en plus intense et finirent par se confondre. En cet instant, les deux paires de lèvres fusionnèrent, s’immobilisèrent, collées les unes contre les autres, se laissèrent balancer par le tremblement qui soudain s’emparait de tout le corps laissant échapper une longue plainte comme un hurlement sourd...

Lips_caro

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  • Mon désir le plus intime est de vous emmener loin de vos soucis... De vous faire rêver, aussi longtemps que vous me lirez. Le temps que vous m’accorderez, sera pour vous. Installez-vous confortablement dans un fauteuil et prenez-moi dans vos mains. Li
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