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Tout Simplement Nousse...
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15 octobre 2006

Octobre 2006

Il y a des jours où tout va bien, tout vous sourit...
Et puis y'a des jours où tout fout le camp, rien ne va plus... où vous passez votre soirée de la veille à fondre en larme devant un programme débile à la télé...
mais il est déjà 23h00 et que faire...

Rien !!! juste pleurer sur son sort, juste dire ... fais chier... juste dire au secours, j'en peux plus, j'ai les nerfs qui lâchent, je suis au bout du rouleau...
Vous passez votre nuit à trouver un semblant de sommeil pour vous oublier un peu, vous échapper loin de votre enveloppe charnelle qui n'est plus vous, qui vous rapelle les cicatrices du temps... mais forcément ce sommeil il vient pas.
Vous prenez un bouquin pour essayer que vos neurones pensent à autre chose mais même là, vos yeux ne vous obéissent pas... vous lisez 36 fois la même phrase sans rien comprendre, et vos larmes tombent sur les feuilles blanches sans cesser d'arrêter de souiller ces pagent blanches qui à vos yeux sont plus un camaïeu de gris et de noir... et là, vos neurones s'emballent, votre coeur vous pince, votre âme vous torture... vous êtes mal.

Vous essayez tant bien que mal de penser à autre chose, de vous dire que tout va aller, que ça va va passer, que c'est rien... que c'est normal... que depuis fin août vous vivez dans un stress immense et que tout simplement votre corps vous rapelle que vous n'êtes pas si forte que cela, que vous aussi vous avez vos faiblesses mais le spleen est bien là... il vous envahit de plus en plus, vous tend les bras comme une mère tend les bras à son boutd'choux.
Au début il se fait discret, juste dans votre regard une étincelle qui brille moins le temps de 30 secondes, et tout doucement il vous habite, il se fait deuxième peau.

Vous combattez les instants de solitude pour éviter de croiser son regard, éviter tout contact avec lui, éviter qu'il vous tourmente.
Et puis un soir, comme ça... il vous surprend...
Vous pensiez qu'il était loin ou bien caché dans les tréfonds de votre corps et badaboum c'est la fontaine aux larmes...
Des riens, qui quelques jours auparavant ne vous aurez pas affectés, deviennent une douleur énorme...

Un être cher parti depuis longtemps, mais qui ce même soir serait la seule personne que vous désiriez retrouver au plus vite... vous blottir dans ses bras comme quand vous étiez enfant et pleurer sur son épaule, juste entendre le son de sa voix serait un soulagement mais il n'est plus... et là les larmes reviennent de plus bel car il vous manque et que 17 ans sans lui c'est déjà trop...
Vous cherchez réconfort auprès de votre famille mais elle n'est plus... elle est toujours là mais tout a changé... alors pourquoi les ennuyer avec vos tourments...
Vous pensez à cet autre qui n'a pas partagé votre vie depuis des lustres, et pourtant il serait bon d'avoir des bras chaleureux autour de vous, de pouvoir se réfugier au creux de cette épaule masculine et de vous laissez bercer... quelle utopie... quelle épaule voudrait bien de vous... vous ce vilain petit canard qui vous horrifie tant...
il y a ce petit truc au fond de votre coeur qui vous fait mal car vous vous sentez seule au monde.

Et pourtant c'est faux car vous avez autour de vous des amis extraordinaires qui sont là pour vous, qui vous aiment mais ça vous suffit même pas...
Vous culpabilisez car vous savez que si vous les appelez dans la nuit, ils viendront à la rescousse pour vous prendre dans leur bras et vous préparer un thé, qu'ils seront là à vous écouter, à vous aider à vous sentir un peu mieux... mais vous ne le faites pas, de peur de déranger, de les ennuyer, de les agacer...

Et puis vous vous dites que vous devez faire face seule à ce spleen et que le combat sera dur, épuisant que vous y passerait tout la nuit mais que vous aurez le dessus... alors s'en suit une nuit où larmes et kleenex sont vos partenaires, où certains moments, instants défilent devant vos yeux comme si on avait rembobiné votre vie ... vous vous arrêtez sur les moments joyeux, tendres, drôles... et puis les mauvais moments reviennent... ceux qui ont fait ce que vous êtes aujourd'hui, ceux qui vous ont rendu plus forte... mais pourtant à ce moment précis, ils vous affaiblissent encore plus. Vous cherchez vos erreurs, essayez de comprendre ce qui a put vous faire perdre la bataille...

L'aube pointe le bout de son nez, les oiseaux gazouillent leur joie immense de retrouver une nouvelle journée et vous, vous êtes morte de fatigue, épuisée, vidée... le sommeil vient vous prendre au petit matin et vous emmène loin dans vos rêves... rêves qui vous font mal, qui vous tétanise...
Au zénith de la journée vous ouvrez les yeux, bouffis par ce trop plein de larmes, vous préparez un thé et vous installez sous un plaid à contempler le soleil qui vous fait dire que la journée sera belle et ensoleillée, qu'une ballade serait idéal en ce temps...
Mais pas le courage de sortir seule, pas l'envie de vous retrouver seule face à ce soleil...

Juste l'envie de retrouver cet autre qui vous a tant ému lors de cette toute première soirée passée quelques semaines auparavant, mais vous apprenez qu'il passe l'aprés-midi avec une amie sous la couette... Vous le saviez, c'était inévitable... Pourquoi s'être connectée... pourquoi avoir allumé son pc...
Pour lui elle est magique, ferrique, et ce nouveau moment devait arriver... mais égoïstement, vous ne vouliez pas qu'il arrive aujourd'hui précisément, au moment où vous êtes la plus faible, au moment où cette révélation rime avec trahison, au moment où vous aviez besoin de vous sentir aimée...
Mais Là, vous vous sentez encore plus laide que les autres jours, plus insignifiante, plus RIEN... en fait vous n'êtes juste RIEN. Pourquoi vous n'êtes pas féerique à ses yeux alors que vous il vous trouble tant...

Vos larmes reprennent, le spleen ne vous a pas quitté... vous pleurez encore et encore, vous culpabilisez d'avoir craqué au bout du téléphone, de ne pas avoir été forte à ce moment là et de ne pas avoir sut jeter dans un bennes de 25 tonnes vous emmerdes... et vous craquez sur votre lit, vos larmes inondent les coussins de satin, et rien ne vous arrête, rien ne vous calme... vous écoutez une chanson qui vous fait encore plus mal et qui vous transperce le coeur. Que faire, quoi dire, ... Rien juste pleurer et laisser ce vider tout cette peine, ce mal être qui vous envahit en n'espérant que demain sera un autre jour.

Nousse

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  • Mon désir le plus intime est de vous emmener loin de vos soucis... De vous faire rêver, aussi longtemps que vous me lirez. Le temps que vous m’accorderez, sera pour vous. Installez-vous confortablement dans un fauteuil et prenez-moi dans vos mains. Li
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