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Tout Simplement Nousse...
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15 septembre 2008

Une plume envoutante...

objet_caresse_noirSes mains chaudes se posent sur le bas de mon dos, dans la courbure à la naissance des fesses. Le contact s'établit simplement, sans bouger. Puis lentement, il effleure ma peau sur le bas de la colonne vertébrale, et remonte en appuyant doucement, puis en virevoltant, puis en effleurant à peine.
Mes vertèbres sous cette pression caressante, s'épanouissent dans un souffle. Mon dos s'ouvre, s'aère de l'intérieur. Et là, cette nouvelle douceur fait la rencontre avec mon corps, là où la plume vient de passer, la chair palpite tendrement et savoure une liberté nouvelle. Je redécouvre la douceur experte de mon amant, sa tendresse et sa sensualité.

Arrivée en haut de mon dos, la plume se repose comme au terme d'un voyage bouleversant. Elle reste posée sur mes épaules, un instant… Puis elle repart dans un mouvement tournant. Elle pousse et tire la chair, roule sur la peau, elle façonne le désir.
Je respire profondément, chaque souffle accompagne le parcours de cette plume qui se fait de plus en plus douce mais aussi de plus en plus électrisante.
Soudain, elle s'immobilise, elle s'attarde dans le creux de mes hanches, jouant du poids de toute sa légèreté pour intensifier ou adoucir la pression qu’elle exerce sur ma peau. Mon corps semble onduler, comme bercé par des vagues.
Je sais où mènent les vagues et m’y laisse porter avec plaisir. Mon ventre commence à s'ouvrir, mon dos se cambre légèrement dans l'attente de la prochaine caresse. Répondant à cette invitation subtile, il s'allonge sur moi… J’aime ce moment où le souffle perturbé dans sa course s'interrompt sous le poids de l'homme, puis retrouve petit à petit sa place. Même comprimée, ma poitrine prend de l'ampleur, épouse plus étroitement la rondeur des coussins sous mon corps.
Et puis le souffle chaud dans ma nuque qui murmure des promesses, mon cou qui frissonne, mes cheveux délicatement écartés pour offrir l'espace d'un baiser.

Enveloppée de chaleur, j’écoute le désir éclore. La plume posée va bientôt se mettre en mouvement, je le sais, comme si cette plume faisait partie de moi, et dès lors, le mouvement ne s'arrêtera plus.
Mais la plume s'attarde... IL profite de  mon immobilité brûlante. Il guette paisiblement l'instant où la nécessité de bouger surpassera le confort douillet de l'étreinte.
Lorsque cet instant vient enfin, la plume se détache du ventre pour redécouvrir avidement tout mon corps. La peau tendre, hérissée de frissons, le pousse à inventer des caresses toujours plus osées, qui transforment les vagues calmes en ouragan. Cette plume qui caresse toute ma féminité et devient autre, plus fragile et plus solide à la fois, au rythme croissant de cette rencontre hypnotique.

Mon souffle s'accélère, l'air extérieur ne suffit plus à me nourrir, je cherche une respiration dans sa bouche et lorsque nos langues se touchent, je me mets à trembler, de plus en plus violemment. Il cesse totalement de bouger, se laisse emporter par ce mouvement bouleversant qui m’amène à la jouissance… d'abord, l'étreinte se resserre à l'infini, puis le relâchement, l'air qui revient, et lui, enfin.
Il reste allongé sur moi, le visage enfoui dans mon épaule. Du bout de mes doigts, j’effleure le dos de mon cher et tendre amant, joue avec ses cheveux. Je me sens fraîche comme au réveil d'un matin de printemps, légère et généreuse. Lorsqu'il roule sur le côté pour se repose, je goûte le silence qui s'infiltre peu à peu en moi pour apaiser les dernières vagues.

Je me lève et fait quelques pas dans l'appartement, sur la table de la cuisine quelques carrés de chocolat oubliés s'offrent à moi, promesse d'un week-end heureux. Je les grignote en retournant tranquillement dans la chambre. Par la fenêtre, le ciel est étoilé.
Le dernier morceau de chocolat fond sur ma langue, je m’approche du lit et m'assoit très doucement, à califourchon sur lui. Je pose mes mains dans la courbure à la naissance des fesses, et remonte lentement le long de la colonne vertébrale… puis parées de cette plume, mes mains redécouvre mon amant…

Merci

yoba

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Commentaires
N
virevoltent sur ton corps au grés de cette plume...<br /> Qu'ils soient légers, doux, tendres, passionnés et fougueux... mes lèvres sur ta peau douce rejoindront la plume.<br /> <br /> Mille baisers doux ma toute belle
L
J'avais perdu le lien, ouf je l'ai retrouvé!<br /> et j'ai bien raison, lire une telle douceur et un tel érotisme me manquait ...<br /> Encore, encore, encore ...<br /> Baisers aussi doux et léger que cette plume, aussi puissants que son pouvoir ...
L
« jouant du poids de toute sa légèreté ». Bel oxymore !
Tout Simplement Nousse...
  • Mon désir le plus intime est de vous emmener loin de vos soucis... De vous faire rêver, aussi longtemps que vous me lirez. Le temps que vous m’accorderez, sera pour vous. Installez-vous confortablement dans un fauteuil et prenez-moi dans vos mains. Li
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