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Tout Simplement Nousse...
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20 décembre 2006

Caresses d'une nuit

Le principale obstacle au plaisir, c'est en effet la peur, la peur sous toutes ses formes, la peur d'être blessé physiquement ou affectueusement, la crainte d'avoir tort, de commettre une erreur, d'être châtié et raillé, la peur de paraître laid, maladroit, ridicule, incompétent, insensible, indésirable... et la liste s'allonge à l'infini. Mais au nom de l'amour il faut faire abstraction de ses peurs et aller voir se qui se cache au détour...

Se laisser caresser, c'est avouer: "Je te désire, donne-moi du plaisir." Et c'est révéler: " J'ai besoin de détente, je veux que tu sois mon repos de la guerrière, que tu apaises mes crispations, que tu panses mes écorchures." J'ai besoin de protection et de sécurité, car je suis fragile, je suis anxieuse. Je te désire, je veux que tu me donnes le plaisir de te caresser, je veux te donner le plaisir de la caresse.

Il n'y a pas d'heures pour les caresses gratuites, ni de lieux. Elles peuvent se donner du matin au soir et du soir au petit matin, debout, assis, nu, demi-nu, habillé, dans la cuisine, le salon, en voiture, dans le jardin, dans les bois. C'est une manifestation semi-permanente qui file et faufile tous les jours et les nuits, témoignant l'attachement et entretenant le désir. C'est la seule joie que l'on peut s'offrir quelle que soit notre fortune. Et sans doute un des rares moments de confiance, confidence et détente.

On peut, devant la page blanche d'un corps aimé, se laisser aller à son inspiration, à sa tendresse et le caresser où l'on veut, comme on le sent. Avec dix doigts et une bouche, les variations et les improvisations sont sans limites. L'art des caresses est infini, comme la sensualité.

J'aime les baisers, passionnés, et déguster ses baisers sur ma bouche, pendant des heures, que tu explores lentement mon corps avec tes lèvres, ma nuque, mes oreilles, mon dos, mon ventre, mes jambes...

J'aime que tu me déshabilles, me baigne, me sèche et me couche. Que tu me regardes et prononce tendrement mon prénom, que tu m'embrasses et me caresses de la tête aux pieds. Puis qu'on s'endorme dans les bras l'un de l'autre.

Le doigt qui caresse ces délicates muqueuses est léger, délié, il suit les détails de la topographie par tendresse et pour faire naître de savoureuses sensations. La pulpe passe et repasse sur la large surface des grandes lèvres, émouvantes et rebondies comme de bonnes joues, glissantes comme le satin, brûlante comme des petits pains sortant du four. Aucune caresse n'est aussi onctueuse, tendre et intime à la fois.

Boulimique la bouche, s'empare du gland et de la verge, les engloutit plus ou moins profondément et même jusqu'au don de la gorge, là où le plaisir est encore plus grand, les fait coulisser dans un va-et-vient rythmique entre langue et palais, le suce, aspire, tète. La langue tourne autour du gland, le lèche, le triture. Les dents s'esquivent au cours des mouvements pour ne pas endolorir la tendre muqueuse, mais dans les phases de repos, elles mordillent avec une infinie délicatesse, comme s'il s'agissait d'une bulle de savon...

C'est une composition de flûte traversière, lente et troublante comme un adagio. L'homme, qui n'avait jamais imaginé un tel bonheur, rend grâce à Éros et bénit le destin qui lui a offert une femme aussi inspirée, aussi chaleureuse.

Nousse

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Commentaires
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  • Mon désir le plus intime est de vous emmener loin de vos soucis... De vous faire rêver, aussi longtemps que vous me lirez. Le temps que vous m’accorderez, sera pour vous. Installez-vous confortablement dans un fauteuil et prenez-moi dans vos mains. Li
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