Je posais mes mains sur son torse et lui jetais mon regard le plus embrasé tout en défaisant les boutons de sa chemise. Il ne bougea pas. Ne prononça pas un mot. Il m'aida simplement à le débarrasser de ses vêtement. Sa chemise tomba à ses pieds, sa ceinture se défit. Il usa d'un mouvement des hanches afin de se dévêtir de son pantalon qui me fit frissonner.
Ce n'est que lorsqu'il se retrouva totalement nu qu'il entreprit de m'effeuiller à mon tour, prenant son temps. J'observais ses geste fébriles, le devinant retenir chaque mouvement. Lui aussi tentait de me faire perdre patience... et il ne se défendait pas mal !
A mon tour je fus dépouillée de ma seconde peau de tissus, jusqu'à ce qu'il ne resta plus que mes sous-vêtements qu'il prit l'initiative d'ôter avec les dents! Je sentais son souffle chaud et la caresse de ses lèvres dans mon cou, des ses dents sur mes épaules, de sa langue sur mes seins...
Il m'embrassa tendrement, s'appuya sur mon corps afin de m'allonger, ce que je fis sans résistance. Je savourais ce petit plaisir lorsqu'il s'écarta de nouveau. Il venait de trouver l'objet qu'il cherchait et revînt à la charge, m'embrassant chaudement, partout, fiévreusement puis s'éloigna encore.
Je sentis soudain un léger souffle dans mon dos, entre mes omoplates. Il s'était levé sans faire de bruit et m'avait surprise dans mon étonnement. Un peu interloquée et tout à coup prise d'une certaine angoisse, je me figeais. Son haleine chaude se déplaçait lentement d'une épaule à l'autre et ses mains vinrent se poser doucement sur mes hanches. J'en étais encore à hésiter lorsqu'il se mit à m'embrasser dans le cou, provoquant en moi un frémissement que je ne pouvais réprimer... Le bout de sa langue semblait tester la souplesse de ma peau. La façon qu'il avait de me tenir me troublait. C'était inhabituel, il restait loin, sans contact.
Malgré moi, ma tête bascula en arrière afin qu'il m'embrassât à pleine bouche, mais il n'en fit rien ! Bien au contraire, il sembla prendre plaisir à jouer de ma patience et à fuir mes lèvres. Plus je me penchais vers lui, plus il me retenait fermement par les hanches à une distance intolérable pour mon corps devenu incandescent... Je n'eus d'autre alternative qu'essayer de me calmer. Prenant une grande inspiration, je redressais la tête, ouvrit les yeux. Mais que me voulait-il ? J'étais partagée entre la la frustration et le désir, consciente que mes appréhensions ne faisaient qu'accroître mon excitation.
A peine eus-je le temps de me demander quelle étape délicieuse allait suivre ce bref sursis que je me trouvais sur le lit, tout bonnement jetée là d'une plaisante brusquerie... Les yeux luisant d'une envie délicieuse, je le regardais enfin face à moi. Il s'était agenouillé sur le lit, ses jambes sur les miennes afin de m'immobiliser, le regard étincelant, déterminé et terriblement exalté. Il se pencha vers moi et entrepris de m'embrasser à hauteur décroissante, des seins jusqu'aux plis de l'aine.
Sa langue se faisait ferme et humectait ma peau dont il n'omettait aucune parcelle. Lorsqu'il lécha brièvement, trop brièvement, mon clitoris turgescent, je fus prise d'un spasme incontrôlé qu'il maîtrisa en me tenant fermement verrouillée entre ses cuisses. Ce mouvement de plaisir enragé le fit sourire. Il revînt doucement vers mon visage, plongea ses yeux magnifiques dans les miens, fouilla au plus profond de mon âme. A ce moment précis, je savais qu'il n'y trouverait rien d'autre qu'un désir bouillonnant...
Il m'embrassa d'un baiser rapide et me toisa de nouveau du regard. Embarrassée par l'intensité de ses regards indiscrets, je lui tendit mes lèvres qu'il esquiva d'un mouvement rapide de la tête. Il souriait toujours. Se moquait-il de moi ou bien avait-il une idée en tête ?
Enfin, il accepta de m'embrasser, ou plutôt, il le décida lui-même. Il voulait dominer. Me dominer... |