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Tout Simplement Nousse...
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16 mai 2007

Ravage de mes sens

Je posais mes mains sur son torse et lui jetais mon regard le plus embrasé tout en défaisant les boutons de sa chemise. Il ne bougea pas. Ne prononça pas un mot. Il m'aida simplement à le débarrasser de ses vêtement. Sa chemise tomba à ses pieds, sa ceinture se défit. Il usa d'un mouvement des hanches afin de se dévêtir de son pantalon qui me fit frissonner.

Ce n'est que lorsqu'il se retrouva totalement nu qu'il entreprit de m'effeuiller à mon tour, prenant son temps. J'observais ses geste fébriles, le devinant retenir chaque mouvement. Lui aussi tentait de me faire perdre patience... et il ne se défendait pas mal !

A mon tour je fus dépouillée de ma seconde peau de tissus, jusqu'à ce qu'il ne resta plus que mes sous-vêtements qu'il prit l'initiative d'ôter avec les dents! Je sentais son souffle chaud et la caresse de ses lèvres dans mon cou, des ses dents sur mes épaules, de sa langue sur mes seins...

Il m'embrassa tendrement, s'appuya sur mon corps afin de m'allonger, ce que je fis sans résistance. Je savourais ce petit plaisir lorsqu'il s'écarta de nouveau. Il venait de trouver l'objet qu'il cherchait et revînt à la charge, m'embrassant chaudement, partout, fiévreusement puis s'éloigna encore.

Je sentis soudain un léger souffle dans mon dos, entre mes omoplates. Il s'était levé sans faire de bruit et m'avait surprise dans mon étonnement. Un peu interloquée et tout à coup prise d'une certaine angoisse, je me figeais. Son haleine chaude se déplaçait lentement d'une épaule à l'autre et ses mains vinrent se poser doucement sur mes hanches. J'en étais encore à hésiter lorsqu'il se mit à m'embrasser dans le cou, provoquant en moi un frémissement que je ne pouvais réprimer... Le bout de sa langue semblait tester la souplesse de ma peau. La façon qu'il avait de me tenir me troublait. C'était inhabituel, il restait loin, sans contact.

Malgré moi, ma tête bascula en arrière afin qu'il m'embrassât à pleine bouche, mais il n'en fit rien ! Bien au contraire, il sembla prendre plaisir à jouer de ma patience et à fuir mes lèvres. Plus je me penchais vers lui, plus il me retenait fermement par les hanches à une distance intolérable pour mon corps devenu incandescent... Je n'eus d'autre alternative qu'essayer de me calmer. Prenant une grande inspiration, je redressais la tête, ouvrit les yeux. Mais que me voulait-il ? J'étais partagée entre la la frustration et le désir, consciente que mes appréhensions ne faisaient qu'accroître mon excitation.

A peine eus-je le temps de me demander quelle étape délicieuse allait suivre ce bref sursis que je me trouvais sur le lit, tout bonnement jetée là d'une plaisante brusquerie...
Les yeux luisant d'une envie délicieuse, je le regardais enfin face à moi. Il s'était agenouillé sur le lit, ses jambes sur les miennes afin de m'immobiliser, le regard étincelant, déterminé et terriblement exalté. Il se pencha vers moi et entrepris de m'embrasser à hauteur décroissante, des seins jusqu'aux plis de l'aine.

Sa langue se faisait ferme et humectait ma peau dont il n'omettait aucune parcelle. Lorsqu'il lécha brièvement, trop brièvement, mon clitoris turgescent, je fus prise d'un spasme incontrôlé qu'il maîtrisa en me tenant fermement verrouillée entre ses cuisses. Ce mouvement de plaisir enragé le fit sourire. Il revînt doucement vers mon visage, plongea ses yeux magnifiques dans les miens, fouilla au plus profond de mon âme. A ce moment précis, je savais qu'il n'y trouverait rien d'autre qu'un désir bouillonnant...

Il m'embrassa d'un baiser rapide et me toisa de nouveau du regard. Embarrassée par l'intensité de ses regards indiscrets, je lui tendit mes lèvres qu'il esquiva d'un mouvement rapide de la tête. Il souriait toujours. Se moquait-il de moi ou bien avait-il une idée en tête ?

Enfin, il accepta de m'embrasser, ou plutôt, il le décida lui-même.
Il voulait dominer. Me dominer...

Puis, comme s'il fut traversé d'une décharge électrique, il se redressa tout à fait. Il me toisa du regard comme s'il cherchait une idée. Je m'assit afin de lui faire face et surtout d'être plus proche de lui lorsque je remarqua une lueur différente de la première dans ses yeux.
Il venait de trouver ce qu'il allait faire de moi !

Je lui sourit, impatiente de connaître la suite. Il se leva doucement, m'attirant tendrement par la main. Je savais que sa tendresse allait bientôt se changer en rage et j'attendais cet instant avec un empressement mal dissimulé. Nous étions de nouveau à genou sur le lit. Il m'enlaça et m'embrassa délicatement avant de me lâcher.

Encore ? Il s'éloigna d'un pas et me toisa de la tête au pieds, s'approcha, déposa encore un doux baiser sur mes lèvres, laissa traîner ses doigts dans mes cheveux, reposa ses mains sur mes hanches et appuya un long baiser. Un baiser si intense qu'il m'allongea sagement sur le lit...

Il avait décidé de me caresser avec une infinie lenteur cette fois, du bout des doigts, déposant ses lèvres sur les miennes doucement. Il chatouillait mes flancs, mes fesses, mes cuisses. Sa bouche s'en alla cueillir quelques gouttes de sueur sur ma poitrine tandis que ses doigts continuaient leur lent déclin jusqu'aux plis de mes genoux et... Brusquement, se sont ses dents qui s'emparèrent de la pointe de mes seins ! Cette opération inattendue me figea sur place, surprise, tremblante. J'avais ouvert la bouche afin de reprendre haleine lorsque de ses deux mains puissantes calées sur mes genoux, il m'écarta les jambes subitement, me coinçant ainsi entre lui et ce fichu lit...

Je fermais les yeux, prête à savourer ma délivrance... Encore une fois, il s'amusait, agaçant mon clitoris de l'extrémité de son membre dur et gonflé, ou entrant à peine afin d'exaspérer au maximum son érection arrivée à son paroxysme. Il s'arrêta. J'étais surexcitée et plus qu'empressée mais le voyant, appuyant son front sur mon épaule, dents serrées, hors d'haleine, je compris qu'il lui fallait un second souffle : il ne voulait pas partir avant moi...

Je rassemblais mes dernière forces pour reprendre le contrôle de ce corps qui n'était plus le mien, tentant vainement de respirer et de recouvrer mes esprits, la tête penchée en arrière, hébétée par tant de sensations. Il me fallait être maître de moi-même pensais-je l'âme encore toute embrouillée... Il ne m'en laissa pas le temps.

Je voulu savourer le contact de son pénis revenu à l'assaut sur les chairs brûlantes de mes lèvres lorsqu'il me pénétra brutalement et sans autre sommation, m'arrachant un cri moins surpris que satisfait...

Lui si bien éduqué aux regards intimidés ne restait plus qu'une jouissance indocile, un corps bouleversé, submergé de volupté, s'acharnant à donner de furieux coups de reins au plus profond de mon corps délicieusement meurtrit. Malmené, écrasé, mon corps n'était plus qu'un volcan bouillonnant, secoué de plaisir. Il n'y eu bientôt plus qu'un rideau noir lorsque survînt son orgasme, ma jouissance, notre envie insatiable de l'autre...

Si ce lit pouvait conter les heures insatiables à nous aimer, il me viendrait le rouge aux joues devant tant de passion, de complicité, de tendresse, de rage et volupté...


Nousse

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  • Mon désir le plus intime est de vous emmener loin de vos soucis... De vous faire rêver, aussi longtemps que vous me lirez. Le temps que vous m’accorderez, sera pour vous. Installez-vous confortablement dans un fauteuil et prenez-moi dans vos mains. Li
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